Le gouvernement allemand, qui a décidé d'abandonner l'énergie nucléaire l'année dernière, veut relever son objectif de part des énergies renouvelables dans la production électrique du pays à près de 40 % en 2020, contre 35 % prévus jusqu'à présent.

Le gouvernement allemand, qui a décidé d'abandonner l'énergie nucléaire l'année dernière, veut relever son objectif de part des énergies renouvelables dans la production électrique du pays à près de 40 % en 2020, contre 35 % prévus jusqu'à présent.

Le gouvernement allemand, qui a décidé d’abandonner l’énergie nucléaire l’année dernière, veut relever son objectif de part des énergies renouvelables dans la production électrique du pays à près de 40 % en 2020, contre 35 % prévus jusqu’à présent.

“Il est prévisible que l’objectif minimum de 35 % d’énergies renouvelables en 2020 ne sera pas seulement atteint, il sera largement dépassé”, portant cette part à 40 %, a estimé, jeudi 11 octobre, le ministre de l’environnement, Peter Altmaier, dans un document de travail transmis aux acteurs publics et privés du secteur.

Dans le même temps, M. Altmaier a publié plusieurs propositions en vue d’une réforme de la loi qui régit en Allemagne le soutien aux énergies vertes, par de généreux prix garantis aux opérateurs d’éoliennes, de panneaux solaires, etc. La différence entre ce prix garanti et celui du marché est reportée sur les factures des consommateurs par une surtaxe de plusieurs dizaines de milliards d’euros chaque année.

“ÉVITER LA SURCHAUFFE”

Une réforme de la loi sur les énergies renouvelables est “absolument inévitable et nécessaire”, a estimé le ministre de l’environnement, afin de faire face à l’explosion du nombre d’installations de panneaux solaires et de parcs éoliens en haute mer.

M. Altmaier a proposé notamment de fixer de nouveaux “objectifs quantitatifs et un nouveau calendrier” pour garantir aux énergies vertes une progression plus régulière et ainsi “éviter la surchauffe”. Le ministre a également proposé une meilleure coordination entre Etats régionaux, Etat fédéral et secteur privé. “Un rythme de développement plus rapide entraînerait (…) une hausse des coûts et des problèmes d’intégration du réseau”, a prévenu M. Altmaier.

L’Allemagne, qui a décidé de renoncer au nucléaire d’ici à 2022, a pour ambition d’être un pionnier au niveau mondial en matière énergétique. Mais elle se heurte à des problèmes techniques, des impasses de financement et des réticences au niveau local, face notamment à l’installation de nouvelles lignes électriques.

Source : Le Monde.fr

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